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      Saveurs croisées : création culinaire et respect des traditions

      La mondialisation culinaire : un carrefour de saveurs

       

      La cuisine est l’un des plus puissants vecteurs de lien entre les cultures. Grâce aux échanges, aux voyages et à la curiosité, elle est devenue un véritable art, une matière d’expression pour la gastronomie mondiale et un terrain de dialogue entre les peuples. S’ouvrir aux saveurs du monde, c’est découvrir des manières différentes de penser les produits, de préparer des plats, de partager des repas.

      Ouvrir son palais à des saveurs nouvelles venues d’ailleurs, c’est aussi ouvrir son esprit à d’autres façons de vivre, de ressentir, de transmettre. 

      Pour Malo, notre chef, cette ouverture est enrichissante « elle ne dilue pas les identités, elle les fait dialoguer. Elle permet d’enrichir sa cuisine, son propre répertoire culinaire, tout en valorisant l’histoire, les techniques et les valeurs de celles et ceux qui ont façonné ces plats. C’est là que réside la beauté d’une expérience culinaire consciente : dans l’échange, plus que dans l’innovation culinaire. »

      S’ouvrir aux cuisines du monde, (si possible en apprenant des chefs, des anciens et des créatifs) c’est s’enrichir des savoirs, des techniques, et des émotions que chaque plat porte en lui. C’est une expérience culinaire à la fois sensorielle, humaine et profondément contemporaine.

       

      Héritages et identités : les fondements des cuisines traditionnelles

       

      Chaque cuisine traditionnelle est profondément liée à son environnement. Elle naît des contraintes et des richesses d’un lieu : le climat, les sols, les saisons, les ressources naturelles. Ainsi, les épices dominent dans les régions chaudes et humides, où elles servent aussi à conserver les aliments. Les recettes traditionnelles sont le fruit de choix pour pallier à l’adaptation au terrain et au besoin de stockage des ingrédients.

      Ce lien entre produits locaux et savoir-faire donne naissance à des concoctions uniques. Chaque recette est donc le fruit d’une relation intime avec le territoire, un équilibre entre nécessité, inventivité et expérience humaine sensorielle.

      Comprendre cela, c’est reconnaître que la tradition culinaire n’est jamais figée, mais qu’elle s’inscrit dans un univers vivant, façonné par la nature et les hommes.

      Avant de parler d’innovation et des nouvelles versions adaptées au monde moderne, il faut revenir à l’héritage. Le patrimoine culinaire forme une base essentielle, transmise souvent de bouche à oreille, à travers des gestes, des goûts, des techniques. Un plat traditionnel n’est pas qu’une recette : c’est un lieu, une histoire, un moment de vie partagé. Chaque cuisine porte en elle une mémoire, et c’est ce qui la rend si précieuse. Cette approche gastronomique, enracinée dans le respect des aliments, des textures et des pratiques ancestrales, rappelle que la cuisine est un art. Préserver ces racines est essentiel pour ne pas perdre ce qui fait la véritable richesse des cuisines du monde. Dans un contexte où chaque tendance culinaire attire l’attention, revenir à ce socle gastronomique permet de garder une ligne claire : innover, oui, mais sans jamais trahir la mémoire.

       

      Saveurs croisées : quand les traditions s’enrichissent

       

      Les épices sont bien plus que des exhausteurs de goût. Elles portent en elles la mémoire des routes commerciales, des migrations, des échanges entre peuples. Chaque mélange, chaque infusion d’ingrédients dans un plat, raconte une histoire ancienne, celle d’un monde déjà interconnecté bien avant que le mot ne devienne à la mode. 

      Aujourd’hui, ces héritages ne se figent pas. Ils se rencontrent, dialoguent, se réinventent. Pas par effet de mode, mais parce que les humains voyagent, s’installent, cuisinent, partagent. C’est là que naît l’innovation culinaire, la création des nouvelles recettes et textures : une réponse moderne à un monde en mouvement. Créer des plats à partir de savoirs croisés demande de la créativité, mais aussi de la rigueur. On ne renie pas les plats traditionnels ou locaux, on les prolonge. On s’inspire de leurs fondations pour créer des plats nouveaux, sans trahir ce qui les a rendus essentiels. Ce sont des plats qui parlent plusieurs langues, mais qui gardent un accent sincère.

       

      Techniques pour décupler des saveurs :

       

      • 🔥 Cuisson au feu de bois : lente, elle apporte des saveurs fumées et permet une maîtrise fine de la chaleur (utilisée dans les fours à pain, les tajines, les barbecues indigènes…).

       

      • 🏺 Fermentation : utilisée pour conserver les produits (miso, kimchi, choucroute, pain au levain, poissons fermentés…).

       

      • 🌾 Séchage au soleil : pour préserver les textures et la qualité des fruits, des viandes ou même des herbes (figues séchées, viande séchée, tomates séchées…).

       

      • 🧂 Salaison : loin d’être une nouvelle la conservation par le sel freine le développement des micro-organismes (charcuteries, poissons salés comme la morue ou le hareng…).

       

      • 🧉 Fumage : viande, poisson, fromages, utilisé pour la conservation et les gouts inoubliables (ex. saumon fumé, jambon fumé…).

       

      • 🧊 Enfouissement / cuisson sous terre : parmis les lentes techniques de cuisson (four polynésien « ahima’a », « méchoui » dans le sable…).

       

      • 🥘 Cuisson à l’étouffée : dans des récipients fermés en argile ou métal offrant de fortes saveurs (tajine, cocotte, pot-au-feu…).

       

      • 🧺 Cuisson à la vapeur dans des feuilles : bananier, vigne ou maïs selon les végétaux locaux (tamales, poissons en papillote végétale…).

       

      • 🔪 Broyage à la pierre / mortier : pour les épices, les sauces, les grains. On retrouve facilement en cuisine des recettes comme le guacamole, le pesto ou les currys.

       

      • 🍶 Macération : des fruits, herbes ou épices dans un liquide (vinaigre, huile, alcool) pour en extraire les arômes.

       

      Ne pas dénaturer : vers une cuisine respectueuse des traditions

       

      Toute création culinaire pose une question éthique : comment rester fidèle à une cuisine traditionnelle tout en l’adaptant à ses envies ? D’abord, il faut connaître l’histoire du plat que l’on revisite. Ensuite, identifier ses éléments fondamentaux : les saveurs dominantes, le mode de cuisson, le rôle social du repas. Une innovation réussie conserve ses repères tout en y ajoutant une touche personnelle. Cela peut passer par un ingrédient de saison, un assaisonnement audacieux, ou une présentation différente. Le respect n’exclut pas la créativité, mais impose une certaine humilité face à des cultures culinaires parfois anciennes de plusieurs siècles. C’est la connaissance des techniques et le choix d’ingrédients de qualité qui permettent de préserver l’âme d’une cuisine tout en la réinterprétant avec sens.

       

      Le geste juste : techniques et savoir-faire à l’épreuve du temps

       

      Apprendre à cuisiner de manière respectueuse et cohérente passe par l’expérience directe. Les techniques culinaires traditionnelles, souvent transmises oralement, s’acquièrent en observant, en pratiquant, en questionnant. C’est au contact des chefs, des cuisiniers locaux, des artisans ou des aînés que l’on comprend vraiment la logique d’un geste, la fonction d’un ingrédient, ou le sens d’un ordre de préparation.

      Voyager, cuisiner sur place, participer à des marchés, intégrer des cuisines collectives ou simplement assister un cuisinier dans ses tâches sont autant de façons de s’initier concrètement à des savoir-faire. Ces expériences permettent d’apprendre à gérer les produits selon les saisons, à adapter les techniques à l’environnement, et à affiner la maîtrise des cuissons, des découpes ou des mélanges de saveurs.

      Cet apprentissage par la pratique exige attention et rigueur. Il ne s’agit pas seulement de reproduire une recette ou des techniques, mais de comprendre pourquoi elle se fait ainsi, ce qu’elle cherche à exprimer, et comment elle peut évoluer sans perdre sa cohérence. C’est en s’immergeant dans ces contextes réels que l’on enrichit sa cuisine, tout en consolidant la qualité de ses propres plats.

      Cette démarche constitue un socle solide pour toute création culinaire : non comme un modèle figé, mais comme une base vivante, transmise, partagée, et toujours ancrée dans une gastronomie de terrain, façonnée par la pratique plus que par la théorie.

      Cette démarche trouve un écho particulier dans la cuisine du chef Malo au SOWO à Bourg-Saint-Maurice, dont l’approche incarne avec justesse l’équilibre entre tradition et techniques innovantes.

       

      La méthode Malo : créer sans trahir, innover avec sens

       

      Le chef Malo du SOWO fait partie de cette génération de cuisiniers qui conçoivent la cuisine comme un acte engagé. Pour lui, chaque création doit avoir une intention claire : respecter les saveurs, tout en apportant quelque chose de personnel et contemporain. Sa méthode repose sur trois piliers simples mais puissants, qu’il applique avec constance et exigence :

       Choisir un produit de saison

      ↬ Ce choix permet de s’ancrer dans un territoire, de travailler avec des produits de proximité souvent plus frais, plus savoureux, et cultivés dans le respect de l’environnement.

      ↬ Il garantit aussi une meilleure qualité nutritionnelle et gustative, tout en soutenant les producteurs proches.

      ↬ Ce rapport au produit impose au cuisinier de rester attentif au cycle naturel, de s’adapter, et d’éviter l’artifice.

       

       Associer à une saveur originale

       

      ↬ Il ne s’agit pas de mélanger au hasard, mais de chercher des harmonies entre des saveurs issues de cultures différentes : herbes sauvages françaises et sauce ponzu japonaise, par exemple.

      ↬ Cette approche développe la créativité du chef, tout en respectant les logiques culinaires de chaque élément.

      ↬ L’objectif : surprendre sans choquer, créer du lien entre les goûts, et faire naître de nouvelles sensations cohérentes.

       

       Intégrer cet ensemble dans une recette traditionnelle du monde

       

      ↬ Malo s’appuie sur des structures de plats existants comme ligne directrice de création.

      ↬ Cela permet de respecter une forme reconnue, tout en apportant une variation maîtrisée.

      ↬ Cette méthode donne naissance à des recettes qui dialoguent avec les cultures, sans les détourner ni les caricaturer.

       

      En combinant ces trois axes, Malo ne cherche pas l’effet, mais le sens. Chaque repas devient une proposition culinaire ancrée dans le réel, enracinée dans un lieu et un instant précis, mais ouverte à l’ailleurs. Il ne crée pas un concept, l’objectif étant de créer des expériences humaines, où la gastronomie reste un art vivant, exigeant et profondément respectueux.

       

      La recette du kimchi : Une initiation depuis ta cuisine… ou un restaurant de Bourg-Saint-Maurice

       

      Le riz sauté au kimchi est un plat savoureux qui allie simplicité et caractère. Traditionnellement coréen, il se décline aujourd’hui en de nombreuses versions, comme celle proposée par le chef Malo : un riz sauté inspiré d’Asie du Sud-Est, relevé avec du kimchi coréen — une petite touche originale qui fait toute la différence.

      C’est une recette idéale pour utiliser des restes de riz et de kimchi, et obtenir un repas rapide, économique et plein de goût.


      Si tu ne connais pas encore les secrets du kimchi, pas de panique. Les chefs coréens te le confirmeront : c’est une préparation accessible, qui demande simplement quelques bons ingrédients, un peu de temps et beaucoup d’attention.

      Maintenant, à toi de jouer :

       – Recette du Kimchi –

      En cuisine ! Tu commences par couper un chou chinois, puis tu le sales avec du gros sel non iodé. Cette technique permet au chou de libérer son eau : laisse-le reposer une à deux heures, en le remuant de temps à autre. Ensuite, il faut le rincer soigneusement et l’égoutter.

      Pendant ce temps, tu prépares une base d’assaisonnement. Tu mélanges de l’ail, du gingembre, du piment coréen (gochugaru), un peu de sucre, et de la sauce de poisson (ou de la sauce soja si tu préfères une version végétale). Tu ajoutes des légumes croquants : carotte, radis, oignons verts. Ce sont ces ingrédients simples, bien choisis, qui donnent toute leur qualité à ton kimchi.

      Tu mélanges ensuite le tout au chou, en prenant le temps de bien enrober chaque feuille. Tu places le mélange dans un bocal propre, tu le tasses bien pour éviter l’air, et tu laisses un peu d’espace en haut. Ferme le bocal, puis laisse-le à température ambiante deux ou trois jours. Tu verras : des bulles, une odeur acidulée, une petite effervescence… c’est réussi.

      Tu peux déjà le goûter, mais c’est en le laissant fermenter doucement au frais qu’il révélera toute la richesse de ses saveurs. Plus tu attends, plus il devient complexe. Il se conserve ensuite plusieurs semaines, parfait pour agrémenter les plats du quotidien, du riz sauté au  bol de nouilles.

      Schéma Kimchi

      Fermenter du kimchi, ce n’est pas juste reproduire une recette, c’est aussi apprendre de nouvelles traditions culinaires, transmises par des générations de chefs et de familles. C’est une belle manière d’entrer dans une gastronomie vivante, de te reconnecter à une cuisine du geste, de la patience, de la transformation.

       

      Conclusion : Créer sans trahir, un équilibre des saveurs et des cultures

       

      La cuisine n’est pas figée : cet art évolue, s’adapte, se transforme. Mais cette évolution peut se faire dans le respect des cultures et dans la quête d’expériences riches de sens. C’est dans cette tension entre héritage et innovation que naissent les plats uniques, ceux qui marquent un moment, un goût, une rencontre. À travers une démarche culinaire consciente, on peut créer des plats uniques, aussi simples que profonds, aussi audacieux que respectueux. Une belle manière de découvrir le monde, à travers ce qu’il a de plus chaleureux : sa table.

      Ce n’est pas la peine d’idéaliser la cuisine : ce n’est pas un musée, ni un concours. C’est un terrain de jeu, un terrain d’écoute, un terrain d’échange. En cuisine on crée des expériences gustatives avec des techniques simples. Les chefs qui font avancer les choses le savent : ce sont les plats qui parlent, pas les discours. Et ce qu’ils disent, ce sont des saveurs, pas des dogmes.

      Ce qui compte, ce n’est pas de figer des pratiques, mais de les comprendre. D’apprendre des autres, de goûter, de rater, de recommencer. De faire évoluer les gestes, parfois avec des outils modernes, sans les vider de leur sens. La cuisine, la vraie, elle se fait avec les mains, avec le feu, avec les autres. Pas besoin d’en faire un concept : les bons ingrédients font les bons plats.

      Pour partager cette vision de la cuisine, n’hésitez pas à passer au SOWO de Bourg-Saint-Maurice, où le chef Malo Gruget propose une cuisine créative de saison, gourmande et faite maison. Vous y découvrirez des saveurs originales, mêlant produits de la région et inspirations du monde entier, dans un cadre convivial et moderne.

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